Insoumis, polémiste, gendre de Marx, député, en fuite en Espagne, en exil à Londres, suicidé volontaire avec sa femme Laura à Draveil en 1911, la vie de Paul Lafargue est un vrai roman…
Avec Le Droit à la paresse (1880), manifeste pour la liberté d’esprit et contre l’abrutissement des masses par le travail, l’auteur écrit le texte ultime de l’économie, sur lequel se fonde le mouvement qui réalisera la puissance humaine atteinte sous le capitalisme, c’est-à-dire la révolution socialiste.
Argumenté, instructif et surtout drôle, dénonçant un illusoire droit au travail qui n’est pour lui que droit à la misère, ce court pamphlet vise à réhabiliter la paresse comme un droit fondamental de l’homme, affirmant que le prolétariat n’a pas besoin de parler davantage d’économie, mais qu’il doit s’emparer de la politique.
Jéhovah, le dieu barbu et rébarbatif, donna à ses adorateurs le suprême exemple de la paresse idéale ; après six jours de travail, il se reposa pour l’éternité.
Lecture spectacle pouvant se jouer en tous lieux (ne nécessite pas de matériel technique) : bibliothèques, établissements scolaires, ERP, centres culturels, extérieurs, etc.
◗ jeudi 27 juin 2019, 20h30, Espace 44, Paris 19
◗ lundi 3 février 2020, Institut français, Djibouti
◗ dimanche 4 novembre 2020, festival Au Sud du Nord, Cerny (91)